Cette année, le soleil a tardé à venir. On se souvient, il y a une semaine à peine, des pulls dans les rues officiellement estivales. Quand il est arrivé enfin, le temps s'est accéléré, les occupations se sont multipliées et les amis se sont réveillés.
Il m'est donc impossible de dire: "ceci est le symbole de l'été", parce que les soirées sur les bords de Seine, les après-midi au Luxembourg, la musique, la sueur et le maquillage des défilés, les concerts des Beaux-Arts, les cafés tant attendus et la crème solaire sont tous ingrédients d'une seule et même renaissance.
Cela dit, hier, journée acmé des festivités incessantes: Solidays.
Parce que nous étions un trio complet. Parce que nous avions quinze ans à nouveau. Parce que nous avons réussi à croiser nos quelques amis au hasard des bars. Parce que nous avions chaud. Parce que nous nous sommes allongées sur le sol tandis qu'un étonnant patchwork nous mettait une claque au rythme de 8000 morts par jour. Parce que Mathieu Chedid est Mathieu Chedid et sera toujours Mathieu Chedid, malgré tout le mépris qu'on voudrait avoir pour lui.
Et puis surtout parce que quand le métro est mort, les taxis ont été pris d'assaut, les bus remplis à raz-bord et les Vélibs emportés jusqu'à maison de la radio. Parce que quand le métro est mort, il ne restait plus qu'à marcher d'un bout à l'autre de Paris, dans la douceur de la nuit, dans sa solitude absolue. C'était bien.
The sun has been lazy this year. Remember how just one week ago we were wearing sweatshirts in summery coloured streets. And when it came out at last, time flew and people woke, lining up with things to do. I thus have no unique symbol to announce summer’s arrival. Evenings eating and drinking on the Seine’s banks, afternoons reading in the Jardins du Luxembourg, music and parades, outdoor concerts, terraces you’d been dreaming of for so long are all the ingredients of the same rebirth.
Still, yesterday was like an acme in this endless succession: it was the Solidays in Boulogne.
Because it was all three of us and because we were teenagers again. Because we had managed to come across friends with beers and wine. Because we were boiling. Because we lay down on the floor while a strange patchwork was cutting our eyes open on the rythm of 8000 deaths per day. Because Mathieu Chedid is Mathieu Chedid and will be forever, despite the commercial aspect I admit.
And also because the metro fell asleep and the taxis were besieged, the buses overflowing, the city bikes nowhere to be seen since the only thing left to do in that case is to walk through Paris in the cool loneliness of the night.
Il m'est donc impossible de dire: "ceci est le symbole de l'été", parce que les soirées sur les bords de Seine, les après-midi au Luxembourg, la musique, la sueur et le maquillage des défilés, les concerts des Beaux-Arts, les cafés tant attendus et la crème solaire sont tous ingrédients d'une seule et même renaissance.
Cela dit, hier, journée acmé des festivités incessantes: Solidays.
Parce que nous étions un trio complet. Parce que nous avions quinze ans à nouveau. Parce que nous avons réussi à croiser nos quelques amis au hasard des bars. Parce que nous avions chaud. Parce que nous nous sommes allongées sur le sol tandis qu'un étonnant patchwork nous mettait une claque au rythme de 8000 morts par jour. Parce que Mathieu Chedid est Mathieu Chedid et sera toujours Mathieu Chedid, malgré tout le mépris qu'on voudrait avoir pour lui.
Et puis surtout parce que quand le métro est mort, les taxis ont été pris d'assaut, les bus remplis à raz-bord et les Vélibs emportés jusqu'à maison de la radio. Parce que quand le métro est mort, il ne restait plus qu'à marcher d'un bout à l'autre de Paris, dans la douceur de la nuit, dans sa solitude absolue. C'était bien.
The sun has been lazy this year. Remember how just one week ago we were wearing sweatshirts in summery coloured streets. And when it came out at last, time flew and people woke, lining up with things to do. I thus have no unique symbol to announce summer’s arrival. Evenings eating and drinking on the Seine’s banks, afternoons reading in the Jardins du Luxembourg, music and parades, outdoor concerts, terraces you’d been dreaming of for so long are all the ingredients of the same rebirth.
Still, yesterday was like an acme in this endless succession: it was the Solidays in Boulogne.
Because it was all three of us and because we were teenagers again. Because we had managed to come across friends with beers and wine. Because we were boiling. Because we lay down on the floor while a strange patchwork was cutting our eyes open on the rythm of 8000 deaths per day. Because Mathieu Chedid is Mathieu Chedid and will be forever, despite the commercial aspect I admit.
And also because the metro fell asleep and the taxis were besieged, the buses overflowing, the city bikes nowhere to be seen since the only thing left to do in that case is to walk through Paris in the cool loneliness of the night.
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