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lundi 11 octobre 2010

Les oiseaux, c'est nous. La branche, c'est vous.

On nous en avait beaucoup parlé, à B. et à moi, de ce film. On nous en avait dit du bien. On pensait avoir besoin de mouchoirs et de grandes pensées philosophiques.

Ouais.

Pour commencer, Lambert, quoi qu'il fasse, il reste Lambert: avec les mêmes expressions, les mêmes gestes, les mêmes gros plans (à croire qu'il y a toujours un accord de passé entre lui et le réalisateur, quel qu'il soit: ma gueule en travers de l'écran au moins 5 minutes dans le film ou c'est sans moi).

Bref.

On l'a déjà dit ailleurs: la lenteur des plans, leur côté esthétique et faiseur de suspens, ça peut marcher. Mais faut pas exagérer non plus.

Merde.

Sinon, B. a aimé la scène Lac des Cygnes et glandes lacrymales. C'est vrai que c'est le seul moment où il y a un peu de distance.

Mais le Lac des Cygnes, quand même.

Et moi, j'ai retenu ce message d'Amour dont j'ai été nourrie au biberon: tendre l'autre joue ce n'est pas une faiblesse, ce n'est pas une façon malsaine de prouver sa supériorité, c'est juste la seule façon d'être Homme.

Mais ça fait pas un film.


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