Ça tombait plutôt bien: les entrées gratuites du mk2, le duo janusien, le sacrifice des miens et les boucles infinies des siens. On savait, par essence et par ouï-dire, qu'il y avait des images. Beaucoup d'images. On trouvait le sujet un peu facile mais parfois, tout ce qu'on demande à une exposition, c'est de rassembler l'épars, de mettre en perspective et de faire plaisir.
D'ailleurs, le leitmotiv de l'exposition le dit bien, "Belles, toujours belles!" Bardot, Penelope, Jean Seberg, Marilyn et autres Rita tant dans le public que sur les écrans. Douces-amères, fourbes et dangereuses, explosives, rassurantes: on cherche à savoir si c'est dans la masse brillante qui les enveloppe et irradie que réside leur pouvoir. La main de l'homme, sa tête et son corps dans les ondes de la méduse et sa question craintive, existentielle: que cachent-ils? que cache-t-elle?
Dans la peinture et sur la pellicule, ses courbes sont travaillées, exhibées et choyées. Et des yeux il faut pleurer, faire couler le mascara pour faire de l'effet. Peu importe que tu n'aies pas tellement envie d'en passer par là car si ce n'est toi, c'est donc ton frère (ou ta sœur ou ta mère). Et c'est là que les ciseaux entrent en jeu.
C'est jusqu'au 16 janvier @ la Cinémathèque
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