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mercredi 17 novembre 2010

Dario R. is not your enemy

D. j'en parle. C'est à dire qu'il m'est déjà arrivé de le mentionner ici, deux fois. Pourtant D. sait à quel point je hais la publicité. C'est à dire que je n'aime pas parler de pour parler de, pas plus que je n'aime parler pour. 

Avec E. et D. on était d'accord, 6 petites cervelles toutes coordonnées pour dire que ouais, la fac it sucks. Mais on avait beau dire, décrire, penser, écrire, personne ne nous entendait. On avait beau hurler, danser, enculer et emmerder le monde, il nous souriait avec mépris. Et puis on s'est retrouvés dans la marge, sur le seuil d'un dedans-dehors du savoir où on ne savait plus trop ce qu'on foutait: on attendait. Certains ont fui, moi la première (rapports à mes ancêtres rats je crois). D'autres ont calmé le je(u), ils ont tu tout espoir, fait fi de nos liens et sabordé le navire. D'autres encore ont persisté et signé, malgré tous les nez levés et se sont retrouvés étouffés par des steacks à points et glacés. D. a fait son blog qui était plutôt pas mal mais dont j'ai perdu l'adresse. Et puis D., lui: il jouait dans un coin avec les cordes de sa basse, comme tapi dans l'ombre. C'est ce que je croyais (vaguement) avant de tomber sur un lien vers des histoires dans la montagne et sur cette récitation à base de braguette et de raviolis moisies. C'est là que je me suis dit "merde, il envoie du lourd le petit." 

Depuis, je pense à D.G.: oui, je vous ai compris! 



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